Kimberly Joy Anoee est élève de 9e année à l'école secondaire John Arnalukjuak. À l'automne, le directeur de l'école a dit à sa mère que l'adolescente assisterait seulement aux cours donnés dans l'avant-midi, car l'interprète était occupé avec d'autres élèves en après-midi.
Depuis, Kimberly passe ses après-midi à la maison à se tourner les pouces.
« Je veux seulement que ma fille, qui a 15 ans, puisse aller à l'école tous les jours comme tous les autres élèves », dit la mère de l'adolescente Rochelle Suluk.
Mme Suluk dit que sa fille a déjà échoué sa 9e année l'an dernier et elle s'inquiète de l'impact d'une éducation à temps partiel sur son avenir.
Un interprète pour plusieurs élèves
Selon le responsable des écoles de la région de Kivalliq, Cully Robinson, l'école secondaire John Arnalukjuak emploie un interprète gestuel à temps plein et sa population étudiante compte deux élèves sourds. D'autres élèves avec des problèmes auditifs ont aussi recours aux services de l'interprète.
« Il y a une augmentation constante et graduelle du nombre d'enfants ayant de graves déficiences auditives », affirme-t-il, en précisant que la commission scolaire réévalue les besoins en personnel sur une base annuelle.
M. Robinson n'a toutefois pas voulu entrer dans les détails du cas de Kimberly Joy Anoee pour des raisons de confidentialité.
Selon un texte de John Van Dusen.
Source: ici.radio-canada.ca
Voir aussi:
- Semaine québécoise des personnes handicapées Édition 2016
- Les jeunes ont des comportements à risque pour leur audition
- Les enfants de parents sourds peinent à trouver leur identité
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