La ville de Montréal a dévoilé ses 24 recommandations en terme d'accessibilité universelle. "Nous souhaitons faire de Montréal une ville universellement accessible et réduire les obstacles à l'intégration des personnes vivant avec un handicap", a déclaré la conseillère de ville, Suzanne Décarie.

Des propositions concrètes

- Parmi les propositions, la ville demande à chaque arrondissement de "nommer un élu responsable du dossier de l'accessibilité" et de "prévoir l'affectation d'un montant récurrent" dédié à cette politique.

- Elle exige également que le personnel des municipalités reçoivent une formation pour mieux connaitre les enjeux de l'intégration des personnes handicapées.

- Concernant les habitations et les bâtiments municipaux et commerciaux, la Ville réclame des instances compétentes "un portrait recensant le nombre de logements adaptés et accessibles" pour en assurer une répartition équitable.

- Les règles du code du bâtiment pourraient être aussi amendées. Les programmes de réfection des arénas, de rénovations et de construction des bibliothèques tiendront compte des besoins des personnes ayant des limitations fonctionnelles.

"C'est bien, c'est une avancée"

Les association défendant les droit des personnes vivant avec un handicap ont accueilli favorablement les propositions de la ville. 

"C'est bien, c'est une avancée", a réagi pour sa part Linda Gaultier, présidente du regroupement des activistes pour l'inclusion au Québec (RAPLIQ), en relativisant malgré tout. "On dirait que ce sont des cadeaux [alors que] ce ne sont que nos droits".

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