Concrètement, une assistante sociale pratiquant la langue des signes organise des permanences tous les mois dans chacune des dix communes. Une aide qui peut également se faire à domicile.

Dans les locaux des CPAS brabançons, chaque détail a été repensé pour s'adapter au handicap. A commencer par le parlophone à l'entrée des bureaux.

"Notre société est majoritairement entendante. Elle est donc construite autour de l’auditif, explique Sandrine Delforge (assistante sociale pratiquant la langue des signes et coordinatrice du projet Sourdimension). Pour une personne sourde, lorsqu’une personne sonne à la porte, il faut qu’il y ait un système adapté." Et Sandrine Delforge de citer la lampe-flashe faisant office d’avertisseur.

Un incontournable pour les personnes malentendantes : l’obligation d’adapter leur domicile en fonction de leur handicap. Dans le cas de la surdité, on peut  par exemple mettre un amplificateur de sons ou carrément organiser sa maison autour du téléphone pour les cas les plus isolés. "Il y a pas mal de choses auxquelles on peut réfléchir ensemble. Moi, je peux passer à domicile et on réfléchit en fonction des besoins de la personne."

Ce projet pilote a un an pour convaincre. Le défi sera de se faire connaitre de la population des sourds et malentendants, trop souvent isolés de la société.

RTBF

SOURCE : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_les-cpas-du-brabant-wallon-o...