REDÉMARRER MONTRÉAL en misant notamment sur l’économie sociale
Montréal, le jeudi 22 octobre 2009 – La chef de Vision Montréal et candidate à la mairie, Louise Harel, accompagnée de Pierre Lampron, candidat au poste de conseiller de ville dans l’arrondissement Rosemont – La Petite-Patrie, et de mesdames Brunilda Reyes, candidate au poste de conseillère de ville dans l’arrondissement Montréal-Nord (district Ovide-Clermont), et Véronique Fournier, candidate au poste de conseillère de ville dans l’arrondissement Sud-Ouest (district Saint-Henri/Petite Bourgogne/Pointe Saint-Charles) a présenté les engagements de l’Équipe Harel – Vision Montréal pour REDÉMARRER MONTRÉAL en misant notamment sur l’économie sociale.
« L’économie sociale est une composante à part entière de la structure économique de Montréal. Elle regroupe près de 3 600 établissements qui génèrent plus de 60 000 emplois, soit 7 % de l’emploi total sur l’Île de Montréal. Le chiffre d’affaires de l’économie sociale sur le territoire de l’Île de Montréal est évalué à 2 milliards de dollars par année. L’économie sociale contribue à la revitalisation des quartiers et à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens montréalais, et ce en accord avec les principes du développement durable. L’Équipe Harel – Vision Montréal s’engage donc résolument dans cette direction, et annonce qu’elle entend de plus renforcer la collaboration avec le secteur privé afin que celui-ci devienne un partenaire de premier plan par son soutien et son engagement à l’égard de l’économie sociale », a déclaré Louise Harel.
L’Équipe Harel – Vision Montréal entend donc réaliser les engagements suivants dès le début de son mandat :
Intégrer un responsable de l’économie sociale au sein du Bureau des projets structurants, afin de maximiser la contribution des entreprises d’économie sociale au développement des grands projets montréalais.
Reconnaître l’importance et la pertinence des approches de développement local, en mettant en place un comité aviseur local pour chacun des grands projets structurants. Ce comité aviseur, composé de différents acteurs locaux, dont les CDEC et les CLD, aurait pour responsabilité de veiller à l’intégration des différentes préoccupations de la communauté dans la réalisation des grands projets.
Se doter d’objectifs quantifiables afin d’augmenter les achats de la Ville de Montréal auprès des entreprises d’économie sociale.
Travailler en étroite collaboration avec la Coalition pour les quartiers culturels, et les corporations de développement économique communautaire, afin d’assurer la mise en œuvre du Plan d’action 2007-2017 pour la réalisation de Montréal comme métropole culturelle, notamment en ce qui concerne la création et la mise en valeur de pôles culturels et/ou touristiques, ainsi que la rétention des artistes et artisans par la création d’ateliers ou d’ateliers-résidences dans les différents arrondissements de Montréal.
« Montréal est une ville où l’on retrouve encore trop de pauvreté et d’exclusion. Dans certains arrondissements, entre 25 % et 50 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Environ
30 000 citoyens montréalais vivent dans l’extrême pauvreté. On ne peut pas rester les bras croisés devant de telles statistiques. Il est impossible d’agir efficacement à ce niveau sans tenir compte de l’apport vital que représente l’économie sociale pour le développement de Montréal, aussi bien par le nombre d’emplois créés qu’en termes de son efficacité en tant qu’outil d’intégration », a poursuivi Véronique Fournier.
« Les entreprises d’économie sociale incarnent un développement économique socialement responsable. Montréal a tout le potentiel pour devenir un chef de file dans ce domaine et doit encourager de façon concrète les projets qui ne font pas seulement sortir les gens de la pauvreté mais qui les aident à créer de la richesse.» a ajouté Brunilda Reyes.
La Ville de Montréal a rendu public en mars dernier un document intitulé Partenariat en économie sociale pour un développement solidaire et durable, élaboré de concert avec les acteurs de l’économie sociale à Montréal. Il faut cependant aller plus loin et se donner les objectifs, les priorités et les échéanciers nécessaires pour que l’économie sociale devienne rapidement – et durablement - partie intégrante des stratégies et des plans d’action de la Ville.
« L’économie sociale doit être au cœur des stratégies de développement de Montréal. Investir dans l’économie sociale est payant et avantageux à tous points de vue, tant pour les emplois qui s’y créent que pour l’amélioration du cadre de vie qui en résulte pour tous les citoyens », a conclu Louise Harel.
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