Selon une note obtenue par La Presse canadienne en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, Ottawa se penche sur sa reconnaissance en Nouvelle-Zélande, en Écosse, en Finlande ainsi qu'en Suède.
La note à l'intention de la ministre responsable des Personnes handicapées, Carla Qualtrough, souligne que dans un passé pas si lointain, la langue des signes était interdite dans les salles de classe.
Les Canadiens sourds, malentendants ou qui communiquent ainsi par choix ont recours à la langue des signes québécoise (LSQ) ou à sa version américaine, l'ASL.
Si les libéraux vont de l'avant, tout service fédéral devra être assuré en français, en anglais et en langue des signes. Lorsqu'interrogée sur le sujet, jeudi, Mme Qualtrough a dit vouloir se pencher sur « les obstacles à l'inclusion des Canadiens ayant un handicap ou une limitation d'activité ».
« Je tiens vraiment à m'assurer que cette culture, cette langue, soit protégée dans une certaine mesure. » - Carla Qualtrough, ministre des Sports et des Personnes handicapées
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Source
La Presse
ici.radio-canada.ca
Un rappel de la commission parlementaire sur la culture et l'éducation
Reconnaissance de la LSQ
En 2013, dans le cadre des audiences publiques de la Commission de la culture et de l’éducation sur le projet de loi no 14 modifiant la Charte de la langue française, la Fondation des Sourds du Québec a présenté un mémoire en partenariat avec la Société culturelle québécoise des Sourds et avec l’appui de plusieurs organismes. Le mémoire proposait des recommandations dans le but de permettre aux personnes sourdes de participer pleinement à la société québécoise.
Au final, à la suite de la commission parlementaire, l’ensemble du projet de loi no 14 n’a pas été voté à l’Assemblée nationale puisque le parti minoritaire au pouvoir n’a pu recueillir suffisamment d’appui de la part des partis d’opposition.
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