Existe-t-il des restrictions relatives à la conduite automobile chez les personnes ayant une surdité ?
Plusieurs personnes malentendantes ont peur de perdre le droit de conduire un véhicule routier en raison de leur surdité. Cette crainte peut prendre davantage d’ampleur chez les conducteurs professionnels, pour qui la conduite routière constitue leur principale source de revenus.
En ce qui concerne les personnes atteintes de surdité, la Société de l’assurance automobile du Québec a établi une condition particulière pour les détenteurs d’un permis des classes 2 (autobus) et 4 (véhicule d’urgence, petit autobus et taxi).
Cette condition stipule qu’une perte auditive à la meilleure oreille (malgré un appareillage auditif) dépassant 40 dB à la moyenne des fréquences 500 Hz, 1 000 Hz et 2 000 Hz empêcherait la conduite d’un véhicule routier des classes mentionnées précédemment.
La même condition s’applique pour les personnes conduisant aux États-Unis pour les classes 1, 2, 3 et 4B seulement.
Notons qu’une évaluation médicale est requise lorsqu’un conducteur désire obtenir un permis d’une de ces classes. D’autres évaluations médicales sont également nécessaires lorsque le conducteur atteint l’âge de 45, 55, 60, 65 ans et aux deux ans par la suite.
Pour les conducteurs ayant des permis autres que ceux mentionnés ci-dessus, aucun critère ne s’applique. Il n’existe donc aucune restriction en ce qui concerne la conduite d’un véhicule de promenade au Québec.
Source:
Rafif Zarka, MPA, audiologiste de Montréal
http://lobe.ca/audition-langage-et-parole/jai-une-perte-auditive-au...’un-vehicule-routier%E2%80%89/
Vous devez être membre de Francosourd pour ajouter des commentaires !
Rejoindre Francosourd