Quatre études scientifiques confirment la relation entre la déficience auditive non prise en charge et la démence.
Les données de grandes études scientifiques britanniques, taiwanaises et allemandes et un rapport complet sur la démence montrent qu'il existe une relation entre la déficience auditive non prise en charge et la démence. L'une des études soutient les découvertes scientifiques antérieures selon lesquelles le traitement de la déficience auditive avec les appareils auditifs réduit le déclin cognitif et aide à garder une personne malentendante en bonne santé mentale.
Étude anglaise
Une étude menée en Angleterre auprès des personnes âgées de 50 ans et plus sur base des données de l'Étude Longitudinale Anglaise sur le vieillissement a montré que les participants présentant une déficience auditive autodéclarée et mesurée étaient plus susceptibles de présenter un diagnostic de démence que ceux qui ont une audition normale. L'étude a révélé que le risque de développer la démence était 1,4 fois plus élevé chez les personnes qui ont déclaré une audition modérée et 1,6 fois plus élevé chez ceux qui ont déclaré une mauvaise capacité auditive. Les auteurs écrivent que «ces résultats sont cohérents avec la logique selon laquelle la correction de la déficience auditive pourrait aider à retarder l'apparition de la démence ou que la perte auditive elle-même pourrait servir d'indicateur de risque de déclin cognitif».
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Source : Hear-it
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