Le Ghana National Association of the Deaf (GNAD) a constaté l'incapacité des médecins et du personnel médical à comprendre et à interpréter la langue des signes. Ces lacunes ont conduit à de mauvaises prescriptions de médicaments aux personnes sourdes, amenant dans certains cas le décès.
Les ghanéens sourds se sentent désarmés et déçus par le traitement qui leur infligé dans les centres de santé du pays.
Mr James M. Sambian, directeur exécutif de la GNAD, explique que le manque d'interprètes en langue des signes et les obstacles de communication ont engendré des diagnostics inappropriés. Il y a quelques semaines dans la région d'Ashanti, un mauvais médicament prescrit à une personne enceinte a entrainé sa mort, rapporte Mr Sambian. Ce n'est pas un cas isolé.
A l'heure actuelle, la communauté sourde doit se débrouiller pour être accompagnée d'un intermédiaire ou endosser le coût d'un interprète gestuel, afin d'accéder à des services de santé de qualité. Autre constat: le manque d'accessibilité des centres de santé ou d'informations adaptées pour les personnes sourdes.
Le Directeur de GNAD demande au Ministère de la Santé du Gahna de former des interprètes en langue des signes dans les centres de santé régionaux. Il espère également une reconnaissance officielle de la langue des signes de la part du Gouvernement.
En savoir plus sur le site vibeghana.com (en anglais)
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