Les chercheurs ont constaté que les porteurs d'implants cochléaires auraient des difficultés notables à distinguer les fréquences spatiales contrairement à des individus dont l'audition est intacte.
Réduite à son état le plus simple, la vision est un immense code-barres et ces barres sont les fréquences spatiales. Ce sont les unités de base qui permettent au cerveau de reconnaitre les différences de dimension. «La discrimination des fréquences spatiales est une habileté visuelle de bas niveau. Grâce à elle, vous distinguez un texte écrit en taille 12 d'un autre tapé en taille 11», a expliqué Dave Ellemberg, professeur au Département de kinésiologie de l'Université de Montréal et coauteur de l'étude.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont demandé à 18 porteurs d'implants cochléaires et à 16 personnes sans problème d'audition de comparer deux séries de barres semblables, chacune présentée pendant une demi-seconde, et d'indiquer si elles étaient identiques ou pas. Les personnes sourdes ont eu besoin d'une différence deux fois plus grande entre les images A et B afin de percevoir correctement les différences de dimension.
«Des études donnent à penser qu'il existerait une interdépendance entre les sens, c'est-à-dire que le développement de chacun repose sur le bon fonctionnement des autres, a indiqué M. Ellemberg. Autrement dit, l'audition est essentielle à la croissance normale des autres systèmes sensoriels. Nos résultats vont plutôt dans ce sens.»
Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Neuroreport.
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JE NE CROIS PAS À CETTE ÉTUDE ET LES SAVANTS S'AMUSENT. CES GENS-LÀ NE SONT PAS FAITS AVEC LA CULTURE DES SOURDS. JE DEMANDE SIMPLEMENT UNE RECHERCHE PLUS PROFONDE POSSIBLE.
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