Crimes en sourdine : la surdité sur écran
Joël Chalude a la particularité d’avoir fait de sa surdité une source d’inspiration et de ténacité qui lui a permis de mener à bien son film: Crimes en sourdine.
« C’est de ma rencontre avec plusieurs jeunes techniciens au savoir-faire remarquable, mais pénalisés par leur surdité dans l’accès aux métiers de l’image, qu’est née l’envie d’un tel projet », raconte Joël Chalude, co-réalisateur avec Stéphane Onfroy de cet ovni cinématographique, Crimes en sourdine, où sourds et entendants se partagent l’affiche et les tâches techniques. « Je m’étais dit que j’avais pu aller au bout de quelques uns de mes rêves et qu’il m’appartenait à un moment de mon histoire professionnelle de créer un outil de travail pour permettre à ces jeunes de valoriser leur talent et leurs compétences. Ce film a donc été d’abord un acte militant ». Un militantisme qui a néanmoins essuyé de nombreuses difficultés et s’est vu mis à mal par les réflexes gênés d’une industrie du cinéma plus habituée à voir l’handicap singé que réellement présent sur les plateaux de tournage ou sur la pellicule.
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