Canoë.ca - Agence QMI
Avril 2011
Quel parent ne rêve pas que leur mousse puisse communiquer clairement au lieu de se mettre à pleurer à torrents, à hurler sa frustration ou à se rouler par terre en battant des pieds et des mains?
Cette frustration, que ressentent certainement tous les parents à un moment ou à un autre, est sans doute ce qui alimente un intérêt renouvelé pour la langue des signes et qui stimule aussi la croissance, au Canada anglais du moins, d’une industrie qui comprend des manuels et des guides, des dictionnaires, des chansons en langue des signes, des DVD et même des groupes de soutien.
Selon la linguiste Sara Bingham, les bébés comprennent ce qu’ils voient beaucoup plus tôt que ce à quoi on s’attend habituellement et ils sont capables de faire des signes bien avant d’être capables de parler. Mme Bingham, qui habite Brooklin, en Ontario, a fondé WeeHands, un programme de langue par les signes. Elle a aussi écrit le livre The Baby Signing Book (Éditions Robert Rose).
La théorie sur laquelle repose le succès de la langue des signes est le fait que la coordination yeux-mains se développe plus tôt que les habiletés verbales chez les enfants. Et puisque des études ont révélé qu’un enfant sur dix sera aux prises avec des retards de langage (et que c’est surtout le cas des garçons), la langue des signes constitue pour les bébés une bonne solution de rechange pour communiquer et construire leur vocabulaire jusqu’à ce qu’ils soient capables de parler.
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