Que pensez-vous des éléments suivants: le manque de cadre légal inclusif, le manque de volonté politique, des problèmes d'accessibilité, le désintérêt des médias et les stéréotypes ?
L'inclusion des personnes sourdes dans la vie politique en Afrique en général est un enjeu important pour garantir leurs droits et leur participation à la société. Cependant, il existe plusieurs obstacles qui limitent leur accès à l'information, à la communication, à l'éducation et au travail, qui sont des facteurs clés pour leur inclusion. Parmi ces obstacles, on peut citer le manque de reconnaissance et de promotion des langues des signes spécifiques à chaque pays où région d'Afrique, qui sont les langues maternelle des personnes sourdes. Ces langues sont rarement reconnues ni enseignée, ni utilisée dans les médias, ni interprétée dans les instances politiques. Les personnes sourdes sont donc souvent exclues des débats et des décisions qui les concernent.
La stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes sourdes, elles sont souvent considérées comme inférieures et incapables. Elles sont aussi victimes de préjugés, de rejet, de violence et de marginalisation. Les sourds ont donc souvent peu d'estime de soi, de confiance en elles et de pouvoir d'agir. Les sourds et associations de sourds sont aussi souvent peu représentées et impliquées dans les organisations de la société civile, les partis politiques ou les mouvements sociaux.
Il y a aussi le manque de ressources et de services adaptés aux besoins spécifiques des personnes sourdes, notamment en matière d'éducation, de formation, d'emploi, de santé, de justice, etc. Les personnes sourdes ont un faible niveau d'éducation, de qualification et de compétences, ce qui réduit leurs opportunités d'accéder au marché du travail et de contribuer au développement économique et social du pays. Elles ont aussi des difficultés à accéder aux informations et aux services publics, ce qui affecte leur autonomie et leur citoyenneté.
Pour surmonter ces obstacles, il faudrait mettre en place des mesures favorisant l'inclusion et l'accessibilité des personnes sourdes dans la vie politique des pays africains, telles que :
• Reconnaître et valoriser les langues des signes, en les rendant officielles si ce n'est pas encore fait et en les diffusant correctement visuellement dans les médias, en les faisant enseigner dans les écoles, en les faisant interpréter dans les instances politiques, etc. Cela permettrait aux personnes sourdes de s'exprimer, de communiquer, de s'informer, de se former et de participer aux affaires publiques. Il est important de lutter aussi contre la stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes sourdes, en sensibilisant par exemple la population, les autorités, les médias, les acteurs politiques, etc. à la diversité, à la dignité et aux droits des personnes sourdes. Cela permettrait ainsi aux Sourds de se sentir respecté.es, accepté.es, valorisé.es et intégré.es dans la société.
Il faudrait développer beaucoup plus les ressources et les services adaptés aux besoins spécifiques des sourds, notamment en matière d'éducation, de formation, d'emploi, de santé, de justice, etc. Cela permettrait aux personnes sourdes d'accroître leur niveau d'éducation, de qualification et de compétences, d'améliorer leur accès au marché du travail et de bénéficier des mêmes droits que les entendants.
C'est pourquoi par exemple ici au Rwanda nous avons ouvert la 1ère Ambassade pour Signeurs: nous y accueillons aussi en langue des signes les visiteurs sourds ou les sourds de proximité ,nous aidons à la recherche d'emploi, à la création et à la mise en place de formations aussi accessible en langue des signes.Nois enseignons aussi actuellement en distanciel les bases des langues des signes,LSF,LsFB,LSRW,LSQ et ASL.
Swaelens
La stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes sourdes, elles sont souvent considérées comme inférieures et incapables. Elles sont aussi victimes de préjugés, de rejet, de violence et de marginalisation. Les sourds ont donc souvent peu d'estime de soi, de confiance en elles et de pouvoir d'agir. Les sourds et associations de sourds sont aussi souvent peu représentées et impliquées dans les organisations de la société civile, les partis politiques ou les mouvements sociaux.
Il y a aussi le manque de ressources et de services adaptés aux besoins spécifiques des personnes sourdes, notamment en matière d'éducation, de formation, d'emploi, de santé, de justice, etc. Les personnes sourdes ont un faible niveau d'éducation, de qualification et de compétences, ce qui réduit leurs opportunités d'accéder au marché du travail et de contribuer au développement économique et social du pays. Elles ont aussi des difficultés à accéder aux informations et aux services publics, ce qui affecte leur autonomie et leur citoyenneté.
Pour surmonter ces obstacles, il faudrait mettre en place des mesures favorisant l'inclusion et l'accessibilité des personnes sourdes dans la vie politique des pays africains, telles que :
• Reconnaître et valoriser les langues des signes, en les rendant officielles si ce n'est pas encore fait et en les diffusant correctement visuellement dans les médias, en les faisant enseigner dans les écoles, en les faisant interpréter dans les instances politiques, etc. Cela permettrait aux personnes sourdes de s'exprimer, de communiquer, de s'informer, de se former et de participer aux affaires publiques. Il est important de lutter aussi contre la stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes sourdes, en sensibilisant par exemple la population, les autorités, les médias, les acteurs politiques, etc. à la diversité, à la dignité et aux droits des personnes sourdes. Cela permettrait ainsi aux Sourds de se sentir respecté.es, accepté.es, valorisé.es et intégré.es dans la société.
Il faudrait développer beaucoup plus les ressources et les services adaptés aux besoins spécifiques des sourds, notamment en matière d'éducation, de formation, d'emploi, de santé, de justice, etc. Cela permettrait aux personnes sourdes d'accroître leur niveau d'éducation, de qualification et de compétences, d'améliorer leur accès au marché du travail et de bénéficier des mêmes droits que les entendants.
C'est pourquoi par exemple ici au Rwanda nous avons ouvert la 1ère Ambassade pour Signeurs: nous y accueillons aussi en langue des signes les visiteurs sourds ou les sourds de proximité ,nous aidons à la recherche d'emploi, à la création et à la mise en place de formations aussi accessible en langue des signes.Nois enseignons aussi actuellement en distanciel les bases des langues des signes,LSF,LsFB,LSRW,LSQ et ASL.
14 nov. 2023